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Ephémères révisions de la 1ère ES 2 - EAF
14 juin 2013

[Ecrit] - Question sur corpus (arguments)

CONSIGNE : Il s'agit ici de trouver arguments et exemples des textes pour répondre à la question sur corpus. Vous n'avez pas à rédiger mais il faut que cela soit clair et utilisable dans la QC (il ne s'agit pas d'un commentaire !). 

(Si le coeur vous en dit, je suis aussi preneuse de la courte introduction rédigée cette fois comprenant la présentation des textes que vous avez tendance dans l'ensemble à faire trop longue)

 

QUESTION --> Dans quelle mesure ces scènes correspondent-elles - ou non - à ce que l'on attend d'une scène d'exposition ? 

 

Textes constituant le corpus : 

Document 1 : En attendant Godot - Samuel Beckett - Scène d'exposition (extrait)

Route à la campagne, avec arbre.
Soir.
Estragon, assis sur une pierre, essaie d'enlever sa chaussure. Il s'y acharne des deux mains, en ahanant. Il s'arrête, à bout de forces, se repose en haletant, recommence. Même jeu.
Entre Vladimir.


ESTRAGON (renonçant à nouveau) : Rien à faire.
VLADIMIR (s'approchant à petits pas raides, les jambes écartées) : Je commence à le croire. (Il s'immobilise.) J'ai longtemps résisté à cette pensée, en me disant, Vladimir, sois raisonnable. Tu n'as pas encore tout essayé. Et je reprenais le combat. (Il se recueille, songeant au combat. A Estragon.) Alors, te revoilà, toi.
ESTRAGON : Tu crois ?
VLADIMIR : Je suis content de te revoir. Je te croyais parti pour toujours.
ESTRAGON : Moi aussi.
VLADIMIR : Que faire pour fêter cette réunion ? (Il réfléchit.) Lève-toi que je t'embrasse. (Il tend la main à Estragon.)
ESTRAGON (avec irritation) : Tout à l'heure, tout à l'heure.
Silence. 
VLADIMIR (froissé, froidement) : Peut-on savoir où monsieur a passé la nuit ?
ESTRAGON : Dans un fossé.
VLADIMIR (épaté) : Un fossé ! Où ça ?
ESTRAGON (sans geste) : Par là.
VLADIMIR : Et on ne t'a pas battu ?
ESTRAGON : Si... Pas trop.
VLADIMIR : Toujours les mêmes ?
ESTRAGON : Les mêmes ? Je ne sais pas.
Silence. 
VLADIMIR : Quand j'y pense... depuis le temps... je me demande... ce que tu serais devenu... sans moi... (Avec décision) Tu ne serais plus qu'un petit tas d'ossements à l'heure qu'il est, pas d'erreur.
ESTRAGON (piqué au vif) : Et après ?
VLADIMIR (accablé) : C'est trop pour un seul homme. (Un temps. Avec vivacité.) D'un autre côté, à quoi bon se décourager à présent, voilà ce que je me dis. Il fallait y penser il y a une éternité, vers 1900.
ESTRAGON : Assez. Aide-moi à enlever cette saloperie.
VLADIMIR : La main dans la main on se serait jeté en bas de la tour Eiffel, parmi les premiers. On portait beau alors. Maintenant il est trop tard. On ne nous laisserait même pas monter. (Estragon s'acharne sur sa chaussure.) Qu'est-ce que tu fais ?
ESTRAGON : Je me déchausse. Ça ne t'est jamais arrivé, à toi ?
VLADIMIR : Depuis le temps que je te dis qu'il faut les enlever tous les jours. Tu ferais mieux de m'écouter.
ESTRAGON (faiblement) : Aide-moi !
VLADIMIR : Tu as mal ?
ESTRAGON : Mal ! Il me demande si j'ai mal !
VLADIMIR (avec emportement) : Il n'y a jamais que toi qui souffres ! Moi je ne compte pas. Je voudrais pourtant te voir à ma place. Tu m'en dirais des nouvelles.
ESTRAGON : Tu as eu mal ?
VLADIMIR : Mal ! Il me demande si j'ai eu mal !
ESTRAGON (pointant l'index) : Ce n'est pas une raison pour ne pas te boutonner.
VLADIMIR (se penchant) : C'est vrai. (Il se boutonne.) Pas de laisser-aller dans les petites choses.
ESTRAGON : Qu'est-ce que tu veux que je te dise, tu attends toujours le dernier moment.
VLADIMIR (rêveusement) : Le dernier moment... (Il médite) C'est long, mais ce sera bon. Qui disait ça ?
ESTRAGON : Tu ne veux pas m'aider ?
VLADIMIR : Des fois je me dis que ça vient quand même. Alors je me sens tout drôle. (Il ôte son chapeau, regarde dedans, y promène sa main, le secoue, le remet.) Comment dire ? Soulagé et en même temps... (il cherche) ...épouvanté. (Avec emphase.) E-POU-VAN-TE. (Il ôte à nouveau son chapeau, regarde dedans.) Ca alors ! (Il tape dessus comme pour en faire tomber quelque chose, regarde à nouveau dedans, le remet.) Enfin... (Estragon, au prix d'un suprême effort, parvient à enlever sa chaussure. Il regarde dedans, y promène sa main, la retourne, la secoue, cherche par terre s'il n'en est pas tombé quelque chose, ne trouve rien, passe sa main à nouveau dans sa chaussure, les yeux vagues.) Alors ?
ESTRAGON : Rien
VLADIMIR : Fais voir.
ESTRAGON : Il n'y a rien à voir.



Document 2 : Musset, On ne badine pas avec l’amour (1834) Acte I, scène 1

Scène 1

Une place devant le château.

MAITRE BLAZIUS, DAME PLUCHE, LE CHŒUR

Le Chœur Doucement bercé sur sa mule fringante, messer1 Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et les yeux à demi fermés, il marmotte un Pater nosterdans son triple menton. Salut, maître Blazius ; vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.

Maître Blazius Que ceux qui veulent apprendre une nouvelle d'importance m'apportent ici premièrement un verre de vin frais.

Le Chœur Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître Blazius ; le vin est bon ; vous parlerez après.

Maître Blazius Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils de notre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il est reçu docteur1 à Paris. Il revient aujourd'hui même au château, la bouche toute pleine de façons de parler si belles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre les trois quarts du temps. Toute sa gracieuse personne est un livre d'or2 ; il ne voit pas un brin d'herbe à terre, qu'il ne vous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il fait du vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairement pourquoi. Vous ouvririez des yeux grands comme la porte que voilà, de le voir dérouler un des parchemins qu'il a coloriés d'encres de toutes couleurs, de ses propres mains et sans rien en dire à personne. Enfin c'est un diamant fin des pieds à la tête, et voilà ce que je viens annoncer à M. le baron. Vous sentez que cela me fait quelque honneur, à moi, qui suis son gouverneur depuis l'âge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis, apportez une chaise, que je descende un peu de cette mule-ci sans me casser le cou ; la bête est tant soit peu rétive, et je ne serais pas fâché de boire encore une gorgée avant d'entrer. Le Chœur Buvez, maître Blazius, et reprenez vos esprits. Nous avons vu naître le petit Perdican, et il n'était pas besoin, du moment qu'il arrive, de nous en dire si long. Puissions-nous retrouver l'enfant dans le cœur de l'homme.

Maître Blazius Ma foi, l'écuelle est vide ; je ne croyais pas avoir tout bu. Adieu ; j'ai préparé, en trottant sur la route, deux ou trois phrases sans prétention qui plairont à monseigneur ; je vais tirer la cloche. (Il sort.)

Le Chœur Durement cahotée sur son âne essoufflé, dame Pluche gravit la colline ; son écuyer transi gourdine3 à tour de bras le pauvre animal, qui hoche la tête, un chardon entre les dents. Ses longues jambes maigres trépignent de colère, tandis que, de ses mains osseuses, elle égratigne son chapelet. Bonjour donc, dame Pluche ; vous arrivez comme la fièvre, avec le vent qui fait jaunir les bois.

Dame Pluche Un verre d'eau, canaille que vous êtes ! un verre d'eau et un peu de vinaigre !

Le Chœur

 

D'où venez-vous, Pluche, ma mie ? Vos faux cheveux sont couverts de poussière ; voilà un toupet de gâté, et votre chaste robe est retroussée jusqu'à vos vénérables jarretières.

Dame Pluche Sachez, manants, que la belle Camille, la nièce de votre maître, arrive aujourd'hui au château. Elle a quitté le couvent sur l'ordre exprès de monseigneur, pour venir en son temps et lieu recueillir, comme faire se doit, le bon bien qu'elle a de sa mère. Son éducation, Dieu merci, est terminée ; et ceux qui la verront auront la joie de respirer une glorieusefleur de sagesse et de dévotion. Jamais il n'y a rien eu de si pur, de si ange, de si agneau et de si colombe que cette chère nonnain, que le Seigneur Dieu du ciel la conduise ! Ainsi soit-il ! Rangez-vous, canaille ; il me semble que j'ai les jambes enflées.

Le Chœur Défripez-vous, honnête Pluche, et quand vous prierez Dieu, demandez de la pluie ; nos blés sont secs comme vos tibias.

Dame Pluche Vous m'avez apporté de l'eau dans une écuelle qui sent la cuisine ; donnez-moi la main pour descendre ; vous êtes des butors et des malappris. (Elle sort.)

Le Chœur Mettons nos habits du dimanche, et attendons que le baron nous fasse appeler. Ou je me trompe fort, ou quelque joyeuse bombance est dans l’air aujourd’hui. (Ils sortent.)

 


Document 3 : Marivaux, Le Jeu de l'Amour et du hasard (1730)

ACTE I
Scène première
Silvia, Lisette

Silvia.
Mais encore une fois, de quoi vous mêlez-vous, pourquoi répondre de mes sentiments ?

Lisette.
C'est que j'ai cru que dans cette occasion-ci, vos sentiments ressembleraient à ceux de tout le monde ; Monsieur votre père me demande si vous êtes bien aise qu'il vous marie, si vous en avez quelque joie ; moi je lui réponds qu'oui ; cela va tout de suite ; et il n'y a peut-être que vous de fille au monde, pour qui ce oui-là ne soit pas vrai, le non n'est pas naturel.

Silvia.
Le non n'est pas naturel ; quelle sotte naïveté ! Le mariage aurait donc de grands charmes pour vous ?

Lisette.
Eh bien, c'est encore oui, par exemple.

Silvia.
Taisez-vous, allez répondre vos impertinences ailleurs, et sachez que ce n'est pas à vous à juger de mon cœur par le vôtre.

Lisette.

Mon cœur est fait comme celui de tout le monde ; de quoi le vôtre s'avise-t-il de n'être fait comme celui de personne ?

Silvia.
Je vous dis que si elle osait, elle m'appellerait une originale.

Lisette.
Si j'étais votre égale, nous verrions.

Silvia.
Vous travaillez à me fâcher, Lisette.

Lisette.
Ce n'est pas mon dessein ; mais dans le fond voyons, quel mal ai-je fait de dire à Monsieur Orgon, que vous étiez bien aise d'être mariée ?

Silvia.
Premièrement, c'est que tu n'as pas dit vrai, je ne m'ennuie pas d'être fille.

Lisette.
Cela est encore tout neuf.

Silvia.
C'est qu'il n'est pas nécessaire que mon père croie me faire tant de plaisir en me mariant, parce que cela le fait agir avec une confiance qui ne servira peut-être de rien.

Lisette.
Quoi, vous n'épouserez pas celui qu'il vous destine ?

Silvia.
Que sais-je ? Peut-être ne me conviendra-t-il point, et cela m'inquiète.

Lisette.
On dit que votre futur est un des plus honnêtes du monde, qu'il est bien fait, aimable, de bonne mine, qu'on ne peut pas avoir plus d'esprit, qu'on ne saurait être d'un meilleur caractère ; que voulez-vous de plus ? Peut-on se figurer de mariage plus doux ? D'union plus délicieuse ?

Silvia.
Délicieuse ! Que tu es folle avec tes expressions !

Lisette.
Ma foi, Madame, c'est qu'il est heureux qu'un amant de cette espèce-là, veuille se marier dans les formes ; il n'y a presque point de fille, s'il lui faisait la cour, qui ne fût en danger de l'épouser sans cérémonie ; aimable, bien fait, voilà de quoi vivre pour l'amour, sociable et spirituel, voilà pour l'entretien de la société : pardi, tout en sera bon dans cet homme-là, l'utile et l'agréable, tout s'y trouve.

Silvia.
Oui dans le portrait que tu en fais, et on dit qu'il y ressemble, mais c'est un, on dit, et je pourrais bien n'être pas de ce sentiment-là, moi ; il est bel homme, dit-on, et c'est presque tant pis.

Lisette.
Tant pis, tant pis, mais voilà une pensée bien hétéroclite !

Silvia.
C'est une pensée de très bon sens ; volontiers un bel homme est fat, je l'ai remarqué.

Lisette.
Oh, il a tort d'être fat ; mais il a raison d'être beau.

Silvia.
On ajoute qu'il est bien fait ; passe.

Lisette.
Oui-da, cela est pardonnable.

Silvia.
De beauté, et de bonne mine je l'en dispense, ce sont là des agréments superflus.

Lisette.
Vertuchoux ! si je me marie jamais, ce superflu-là sera mon nécessaire.

Silvia.
Tu ne sais ce que tu dis ; dans le mariage, on a plus souvent affaire à l'homme raisonnable, qu'à l'aimable homme : en un mot, je ne lui demande qu'un bon caractère, et cela est plus difficile à trouver qu'on ne pense ; on loue beaucoup le sien, mais qui est-ce qui a vécu avec lui ? Les hommes ne se contrefont-ils pas ? Surtout quand ils ont de l'esprit, n'en ai-je pas vu moi, qui paraissaient, avec leurs amis, les meilleures gens du monde ? C'est la douceur, la raison, l'enjouement même, il n'y a pas jusqu'à leur physionomie qui ne soit garante de toutes les bonnes qualités qu'on leur trouve. Monsieur un tel a l'air d'un galant homme, d'un homme bien raisonnable, disait-on tous les jours d'Ergaste : aussi l'est-il, répondait-on, je l'ai répondu moi-même, sa physionomie ne vous ment pas d'un mot ; oui, fiez-vous-y à cette physionomie si douce, si prévenante, qui disparaît un quart d'heure après pour faire place à un visage sombre, brutal, farouche qui devient l'effroi de toute une maison. Ergaste s'est marié, sa femme, ses enfants, son domestique ne lui connaissent encore que ce visage-là, pendant qu'il promène partout ailleurs cette physionomie si aimable que nous lui voyons, et qui n'est qu'un masque qu'il prend au sortir de chez lui.

Lisette.
Quel fantasque avec ces deux visages !

Silvia.
N'est-on pas content de Léandre quand on le voit ? Eh bien chez lui, c'est un homme qui ne dit mot, qui ne rit, ni qui ne gronde ; c'est une âme glacée, solitaire, inaccessible ; sa femme ne la connaît point, n'a point de commerce avec elle, elle n'est mariée qu'avec une figure qui sort d'un cabinet, qui vient à table, et qui fait expirer de langueur, de froid et d'ennui tout ce qui l'environne ; n'est-ce pas là un mari bien amusant ?

Lisette.
Je gèle au récit que vous m'en faites ; mais Tersandre, par exemple ?

Silvia.
Oui, Tersandre ! Il venait l'autre jour de s'emporter contre sa femme, j'arrive, on m'annonce, je vois un homme qui vient à moi les bras ouverts, d'un air serein, dégagé, vous auriez dit qu'il sortait de la conversation la plus badine ; sa bouche et ses yeux riaient encore ; le fourbe ! Voilà ce que c'est que les hommes, qui est-ce qui croit que sa femme est à lui ? Je la trouvai toute abattue, le teint plombé, avec des yeux qui venaient de pleurer, je la trouvai, comme je serai peut-être, voilà mon portrait à venir, je vais du moins risquer d'en être une copie ; elle me fit pitié, Lisette : si j'allais te faire pitié aussi

    cela est terrible, qu'en dis-tu ? Songe à ce que c'est qu'un mari.

Lisette.
Un mari ? C'est un mari ; vous ne deviez pas finir par ce mot-là, il me raccommode avec tout le reste.

 

P.S. : Etant absente ce week-end, je vais programmer des billets mais aurai sans doute un peu de retard dans la correction de vos éventuelles réponses. 

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Commentaires
I
@ Célia : bien pour l'intro mais pensez à indiquer "siècle" derrière le siècle justement ! Cela agace terriblement les professeurs autrement ;-) <br /> <br /> <br /> <br /> Arg. 1 : Oui mais pensez à voir l'originalité des deux personnages de Beckett qui sont difficilement "qualifiables" par un quelconque moyen. <br /> <br /> <br /> <br /> Arg. 2 : Bien mais, si vous rédigiez, mettez en valeur toutes ces nuances de présentation : certaines font douter que la scène d'exposition en soit bien une. <br /> <br /> <br /> <br /> Arg. 3 : Bien mais "intéressante" est de trop car trop subjectif. <br /> <br /> <br /> <br /> En résumé, t.b. dans l'ensemble !
C
A la manière d’un incipit, la scène d’exposition se doit d’introduire le début d’une pièce de théâtre. Le corpus présent est composé de trois scènes de ce genre, chacune issue d’une pièce différente. On y trouve une pièce du XVIIIe siècle avec le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, une du XIXe avec On ne badine pas avec l’amour de Musset et une dernière du XXe avec En attendant Godot de Samuel Becket.<br /> <br /> <br /> <br /> Argument 1 : présentation (nom, état, caractère) des personnages pour les trois scènes <br /> <br /> En attendant Godot : didascalies introduisent les deux personnages qui semblent déjà se connaître, leurs humeurs et leur condition de clochard ex : VLADIMIR (froissé, froidement) : Peut-on savoir où monsieur a passé la nuit ?<br /> <br /> ESTRAGON : Dans un fossé.<br /> <br /> On ne badine pas avec l’amour : portrait du maître et de dame Pluche par le chœur + présentation de Camille par Pluche et le portrait de Perdican par Barius<br /> <br /> Le Jeu de l’amour et du hasard : didascalies internes pour présenter la condition des personnages + présentation des prétendants à travers leur discussion<br /> <br /> <br /> <br /> Argument 2 : présentation de l’action (lieu, date, circonstances) mais plus ou moins claire selon les scènes<br /> <br /> En attendant Godot : didascalie claire sur le lieu et le moment ex : « Route à la campagne, avec arbre. Soir » mais le sujet de l’action est difficile à cerner<br /> <br /> On ne badine pas avec l’amour : lieu flou mais la scène semble prédire une future histoire d’amour entre Camille et Perdican<br /> <br /> Le Jeu de l’amour et du Hasard : informations spacio-temporelles inexistantes mais oni-présence du sujte de l’amour et du mariage nous permet de cerner l’action<br /> <br /> <br /> <br /> Argument 3 : une scène claire, intéressante et vraisemblable ? Pas vraiment<br /> <br /> En attendant Godot est incompréhensible : brouillage énonciatif fort (succession de sentiments contradictoires ex : VLADIMIR (accablé) : C'est trop pour un seul homme. (Un temps. Avec vivacité.) D'un autre côté…; contradictions entre les paroles et les didascalies ; dialogue très décousu)<br /> <br /> On ne badine pas avec l’amour : situation peu probable, contradiction entre les diascalies et le texte théâtral ex : une place devant le château + « dame Pluche gravit la colline », le chœur n’est pas un personnage à proprement parler, il ne peut pas distribuer du vin non plus
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